Nous avons développé un programme qui détecte les vidéos les plus suggérées par l’algorithme de YouTube à partir d’une recherche donnée.

Quel est le but de ce site ?

Notre mission est d’informer les citoyens sur le fonctionnement des algorithmes influençant l’accès à l’information. YouTube est la première plateforme sur laquelle nous menons ce travail et nous développons des outils pour d'autres plateformes.

Qu’entend-on par “vidéos suggérées” sur YouTube ?

Ce sont les vidéos qui apparaissent dans la liste de lecture automatique intitulée “À suivre”, à droite de l’écran quand on regarde une vidéo.

Comment avez-vous identifié les vidéos les plus suggérée par YouTube ?

Nous utilisons un programme pour collecter les vidéos a partir du nom d'un candidat en plusieurs étapes :

Il collecte l'ensemble de ces vidéos et comptabilise le nombre de fois où chaque vidéo a été suggérée, ce qui permet de calculer quelles sont les vidéos qui ont été le plus suggérées par YouTube, à partir d'un(e) candidat(e) donné(e).

Puis-je voir le programme que vous avez utilisé pour obtenir vos données ?

Oui ! Le code que nous avons développé est "open source" et disponible ici. Chacun peut l'utiliser en faisant varier la profondeur de recherche, les sujets de recherche initiale, etc.

Peut-on simplement voir où YouTube nous emmène ?

Oui ! Recherchez un(e) candidat(e), puis cliquez sur la première suggestion de YouTube 6 fois de suite. Notre programme fait cela un grand nombre de fois pour calculer la moyenne des résultats.

Pourquoi certaines vidéos ne sont plus visibles ?

Certaines videos sont enlevées soit par YouTube selon leurs termes, soit par les YouTubers eux-mêmes.

Les vidéos suggérées par YouTube dépendent-elles de mon profil ?

Une partie des suggestions sont personnalisées. Notre travail a été effectué à partir d’un compte neutre, sans aucun historique sur YouTube.

Qui est à l'origine d'AlgoTransparency ?

AlgoTransparency est une initiative de Guillaume Chaslot, Adrien Montcoudiol, Soline Ledésert, Nicolas Wielonsky, Frédéric Bardolle et Mathieu Grac dans le cadre de l’association Data For Good.